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Douglas Harding

La Vision Sans Tête est une voie de connaissance de soi initiée par Douglas Harding. Le but de cette voie est de nous permettre de répondre à la question : « Qui suis-je ? ». Quelle est notre vraie nature ? Quelle est notre vraie identité ?

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Cette méthode consiste à s’éveiller à sa vraie nature, à ce que nous sommes vraiment, vraiment, vraiment au-delà des apparences, des croyances et des certitudes sociales. Il ne s’agit pas de changer son caractère ou ses émotions mais de s’éveiller au vrai Soi intérieur.

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Pour cela Douglas a mis au point depuis 50 ans un ensemble d’expériences très simples et directes qui permettent de répondre à la question « Que suis-je ? » et de réaliser enfin ce que nous sommes. Ces expériences s’appuient essentiellement sur la vision, sur le VOIR car c’est par l’attention à ce qui est donné dans l’expérience de l’instant présent que nous pouvons redécouvrir l’évidence de notre véritable identité.

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Grâce à ces expériences, nous voyons en effet que nous sommes sans tête, grand ouvert, vide pour recevoir le monde des formes et des couleurs. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être mais un Espace d’accueil, une Vacuité sans forme, sans couleur, sans taille, et pourtant consciente d’elle-même comme Vacuité.

La force de la Vision Sans Tête est de nous proposer un certain nombre d’expériences ou d’exercices pour réellement découvrir notre vraie nature, non pas simplement intellectuellement mais dans notre vécu. Il s’agit dit Douglas de passer du "concept au percept", des mots (le Soi, la Conscience pure, Atman-Brahman, la Nature-de-Bouddha, etc.) à la réalité.

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Ces expériences sont SIMPLES, DIRECTES et EFFICACES.

Le plus beau jour de ma vie

« Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête. Je découvris instantanément que ce rien où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire, ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangées de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel. J’avais perdu une tête et gagné un monde.

Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et (en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale de corps et d’esprit. »


Douglas Harding « Vivre sans Tête »,
Éditions Le Courrier du Livre

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